Aménagement de la couverture de la déviation et de ses abords – respecter la faune sauvage !

Publié le 7 février 2024 – cet article paraitra prochainement dans la rubrique libre opinion du magazine municipal de Boissy-Saint-Léger.

Reprise à peine modifiée de notre article d’avril 2022

Cinq Non, sept ans après le concours désignant la société chargée de l’aménagement de la couverture et des abords de la déviation, les financements et les détails du projet final ne sont toujours pas connus.

Parmi les enjeux de cet aménagement, créer des aires de loisirs, faciliter les cheminements piétons et cyclistes, préserver les habitats de la faune sauvage.

Des chevreuils, des daims, d’autres mammifères, de nombreuses espèces d’oiseaux, d’insectes et de batraciens habitent ces espaces, s’y nourrissent, s’y reposent, s’y reproduisent et s’y déplacent.

Le projet doit impérativement respecter ces habitats, pendant la réalisation des travaux et lorsqu’ils seront terminés. Chaque bosquet, chaque creux, chaque pied d’arbre peut abriter un animal ou un groupe d’animaux. Les clôtures protégeant aussi bien la faune que les usagers des routes et des trottoirs doivent être entretenues et faites comme il faut, ce qui n’est pas le cas actuellement. L’État est gravement défaillant, nous devons lui rappeler ses engagements.

Noël, 2023 qui se termine, on se souhaite de bonnes fêtes, ou pas ?

Notre article qui paraitra vers le 15 décembre dans la rubrique libre opinion du magazine municipal d’information de Boissy-Saint-Léger

L’année 2023 aura été… agitée. Entre les guerres et leurs lots de malheurs, la sécheresse de l’été, les tempêtes de la Toussaint et tout le reste, stop, on voudrait du bonheur et de l’espoir !

Du bonheur et de l’espoir, nous n’avons pas ça en magasin pour mettre au pied de votre sapin.

Mais des souhaits, nous en avons.

Des vélos et des pistes cyclables entretenues ; des trottoirs sans obstacle pour les piétons ; casser le bitume et le béton partout où c’est possible pour plus d’espaces naturels ; une augmentation de salaire, de pension, de quoi vivre décemment, quoi… ; des arbres, de l’art et de l’amour ; un logement de qualité et adapté à la famille qui l’occupe ; la santé et des moyens pour la santé ; une alimentation saine, bio ; halte aux violences sexuelles et sexistes ; une école inclusive avec des moyens matériels et humains ; moins de Facebook, plus d’apéros ; un meilleur accès aux services publics.

A Boissy comme ailleurs, dans vos familles, vos entreprises, vos quartiers, passez un joyeux Noël et un bon réveillon de fin d’année 2023 !

Lutter contre la pauvreté, un combat toujours à mener

Article libre opinion à paraitre dans le numéro 182 du Boissy Mag qui sera distribué fin octobre 2023

En France, le seuil de pauvreté est fixé à 60% du revenu médian, soit 1102 euros pour une personne seule. En 2022, le pouvoir d’achat par personne a diminué de 0,3% (source INSEE). Selon l’ONG Oxfam, il y a environ 11 millions de pauvres en France, soit 17% de la population. C’est énorme.

Le revenu moyen par personne en France est de 1837 euros. Il est de 1725 euros à Boissy. 19% des Boisséens sont pauvres selon les critères de l’INSEE.

Bien se nourrir, se déplacer, se soigner, être logé dignement, se cultiver, s’habiller, partir en vacances, aller au restaurant, pour ne citer que ces quelques besoins fondamentaux, est difficile sinon impossible pour une part importante de nos concitoyens.

Le revenu des plus pauvres stagne depuis 20 ans, et s’est certainement détérioré du fait de l’inflation récente. Les revenus des 10% les plus riches ont augmenté de 30% dans la même période ! Insupportable inégalité. Certains revenus sont tellement élevés qu’ils sont une insulte à la justice sociale.

A Boissy, comme ailleurs, la lutte contre la pauvreté et l’exclusion doit rester une priorité. Nous soutiendrons toute action allant dans ce sens.

Refaire les cours d’écoles pour permettre à l’eau de s’infiltrer, remplacer le bitume par des matériaux perméables et des végétaux, donner de la place aux enfants qui ne veulent pas courir après un ballon

A la fin d’un nouvel été en surchauffe, la nécessité de repenser la ville s’impose. L’exemple des écoles d’Auray, dans le Morbihan, nous inspire.

Dans les cours d’écoles de cette ville, de nouveaux espaces ont été créés à la place du bitume, comme des jardinières, des zones de détente et de découverte avec des matériaux diversifiés pour offrir aux écoliers des espaces adaptés à d’autres besoins que les jeux de ballon, sans supprimer les espaces pour le ballon, et rafraichis de façon naturelle.

Un changement qui répond à plusieurs besoins et dont nous pourrions nous inspirer à Boissy :

  • Créer des zones de fraicheur, ou en tout cas réduire les ilots de chaleur provoqués par le bitume
  • Favoriser l’infiltration de l’eau de pluie
  • Apporter des végétaux en nombre, plantes, arbustes et arbres
  • Offrir aux élèves des endroits adaptés à plusieurs besoins, dont la détente

Les abords des écoles ont aussi été modifiés selon les mêmes principes, au bénéfice cette fois-ci des accompagnants.

Libre opinion à paraitre dans le Boissy Mag n° 181 de septembre 2023

Bien vivre ensemble, à tout âge

Attardons-nous aujourd’hui sur les relations intergénérationnelles. Lorsqu’on a eu la chance d’avoir des grands-parents présents, on sait combien elles sont riches, dans les deux sens ; et malheureusement, la vie « moderne » ne les favorise pas toujours…

Au niveau de la ville aussi, il est important de les encourager : des associations regroupant des jeunes peuvent « s’inviter » dans des résidences pour seniors, des enseignants à la retraite feront merveille pour lutter contre l’échec scolaire, des grands-pères jardiniers ou bricoleurs pourront transmettre leurs passions à des ados un peu désœuvrés qui à leur tour pourront enseigner les danses modernes à des mamies dynamiques…

Sans oublier la solidarité : à la veille des vacances, pensons à la voisine âgée qu’on peut aider à faire ses courses pendant que ses enfants sont absents, et qui récompensera ses petits voisins avec un gâteau fait maison dont elle leur apprendra la recette…

S’il est toutefois important de rester vigilants pour éviter des abus, (on sait que ça existe, ne soyons pas naïfs…), soyons inventifs, imaginons des projets, faisons vivre notre ville, avec tous et à tout âge !

Article libre opinion du groupe d’élus Boissy Écologie et Solidarité, pour le Boissy Mag n° 180 de juin 2023

Enquête déplacements à Boissy et aux alentours

Voulez-vous expliquer en 3 minutes comment vous vous déplacez, quels soucis vous rencontrez et ce que vous aimeriez améliorer ?

A noter que ce questionnaire a été réalisé à l’aide de Framafoms, une application de Framasoft, respectueuse des libertés et des données personnelles, gratuite et sans publicité.

Edit 9/9/2023. L’enquête est maintenant close

Dimanche 2 avril, journée mondiale de sensibilisation à l’autisme

Pascale Isel et moi, groupe d’élus Boissy Ecologie et Solidarité, avons exprimé par une question ouverte lors du conseil municipal du 30 mars le besoin de prise en charge des personnes atteintes d’un trouble du spectre autistique à Boissy et regretté la non participation de la ville de Boissy-Saint-Léger à la journée mondiale de sensibilisation à l’autisme.

En rappelant combien ce sujet impacte les personnes concernées et leurs familles :

« 8000 enfants naissent en étant porteurs de troubles du spectre de l’autisme en France chaque année, soit un enfant sur cent. Le nombre de personnes diagnostiquées autistes augmente de 7% par an, la prévalence a triplé en 10 ans, ce qui est considérable.

Nous connaissons tous dans notre entourage une ou des familles concernées, pour lesquelles la prise en charge des enfants ou des adultes autistes représente une énorme charge, faute de professionnels disponibles et surtout de places dans les établissements d’accueil.

A l’école, la scolarité des enfants autistes est très dégradée par le manque d’AESH, et cette dégradation a un retentissement également sur les autres élèves, sur le corps enseignant et l’ensemble de la communauté scolaire. »

Source illustration : département des Hautes-Pyrénées

Services publics – heureusement que les villes compensent le désengagement de l’État

Services publics de proximité, heureusement que les villes assurent

Boutique SNCF, sécurité sociale, CNAV, poste de l’Orangerie, Pôle Emploi, on en oublie peut-être ? Ces services publics de proximité qui existaient à Boissy ont été fermés au cours des années passées. Les protestations et les manifestations n’y ont rien changé. Une autre tendance très injuste s’est mise en place dans tous les services publics, la nécessité de passer par des portails internet qui fonctionnent plus ou moins bien. Et tant pis pour bon nombre de personnes âgées, handicapées ou ayant des difficultés avec la langue ou l’écriture. Pour joindre par téléphone un agent de la CAF ou de l’assurance maladie, mieux vaut s’armer de patience ! Beaucoup de personnes confrontées à ces difficultés renoncent à leurs droits.

Face à ce désengagement scandaleux de l’État, la ville a choisi de compenser ces fermetures, par la mise en place d’une Agence Postale Communale, puis par France Services, des services nouveaux qui nécessitent des locaux, des moyens humains et financiers. Nous félicitons la ville de Boissy d’avoir su mettre en place ces structures qui aident énormément les Boisséennes et les Boisséens.

Article paru dans la rubrique Libre Opinion du Boissy Mag numéro 178 de février 2023

Sobriété énergétique

Gaz, charbon, pétrole, nucléaire, moins en consommer et vivre aussi bien

La guerre en Ukraine et les épisodes caniculaires accélèrent la prise de conscience et la nécessité de faire preuve de sobriété énergétique.

On ne peut pas faire peser sur les personnes et les familles la charge de changer leurs habitudes et d’économiser l’énergie, pour leur habitat, leurs déplacements, leur vie au quotidien. Bien sûr le changement climatique et le cout de l’énergie demanderont que chacun modifie ses façons de faire.

Mais c’est d’abord aux décideurs, politiques et économiques, de prendre les mesures urgentes pour que nos entreprises, nos territoires, les services publics, les commerces soient vertueux et plus sobres. Isoler les logements, renforcer les transports en commun, diminuer les déplacements en diminuant les distances, relocaliser l’économie, les services, la culture et la santé, investir massivement dans les énergies renouvelables, moins et mieux produire, développer l’économie du recyclage. Sans oublier un principe à graver dans le marbre : à chacun selon ses possibilités. Que les riches et les puissants fassent le plus d’efforts pour le bien commun.

Texte qui sera publié dans le Boissy Mag n° 175 à la rubrique libre opinion
Auteurs : Pascale Isel et Christian Larger